Rapport d’activités 2023

Extrait du bulletin de la SAAST 2023

PROSPECTION-INVENTAIRE

La sécheresse qui a sévi dans notre région en début d’année a notablement réduit les opportunités de prospection faute de terrains bien lavés. Les pluies du mois de mai ont permis toutefois de réaliser plusieurs sorties sur des parcelles nouvellement labourées.

 

Un passage dans le Bois de la Taine à Ozenay dans lequel plusieurs tertres tumulaires ont été localisés en 1983 a profité d’un document LIDAR fourni par la DREAL pour le repérage de nouvelles anomalies correspondant à des tumulus ou des enclos (fig. 1). Il nous a également permis de constater que le plus gros des pierriers avait été cratérisé par des prospecteurs illégaux en quête d’objets métalliques.

GRAT 2023 document LIDAR OzenayFig. 1 – Le document LIDAR.
L’enceinte et les tertres repérés en 1983 sont bien visibles.
D’autres pierriers apparaissent ainsi que
des structures quadrangulaires évoquant des enclos.

 

Le site de sous Boulay à Farges est l’un des rares qui s’est avéré accessible avant sa mise en culture. Le ramassage a encore apporté des indices précieux pour la connaissance de la station. Quelques silex très frais prouvent que la charrue remonte toujours des objets jusque-là épargnés par les labours. La série des armatures de flèches s’enrichirait de deux unités confirmant la présence d’un Néolithique très précoce.

GRAT 2023 armatures sous BoulayFig. 2 – Les deux armatures trouvées à Sous Boulay.
La première est une armature tranchante triangulaire façonnée sur enclume.
La seconde serait une ébauche de pointe perçante foliacée.

 

La station de Champ-Villars au Villars réserve toujours de bonnes surprises. Cette année, elle a livré plusieurs éléments en roche verte rappelant si besoin était la présence d’un atelier de fabrication de haches polies. Parmi les pièces ramassées une grande ébauche vient attester pour la première fois la production de haches de fort gabarit et suggérer que les exemplaires de dimensions identiques trouvés en Tournugeois pourraient revendiquer une origine vléronne.

GRAT 2023 ébauche de hacheFig. 3 – La grande ébauche de hache.
Longueur : 16,5 cm.
Poids : 800,4 g.

La présence de pièces de grande fraîcheur remontées par la charrue justifie une surveillance des prochains labours avec l’espoir de découvrir un jour des tessons de poterie contemporains de l’industrie lithique.

 

Le ramassage conduit sur le gisement des Eparjaillières au Villars a permis d’enrichir les séries récoltées tout en confirmant la répartition différentielle des vestiges de chacune des deux périodes représentées (Fig. 4). Si l’emprise néolithique devait se prolonger sur le secteur détruit lors de la construction de l’autoroute, le Paléolithique moyen restera une concentration très modeste même si de nouveaux passages pourront lui apporter des éléments supplémentaires.

GRAT 2023 plan de ramassageFig. 4 – Le plan de ramassage.
En vert, les vestiges rapportés au Néolithique.
En rouge, les pièces attribuées au Paléolithique.

 

La chapelle de Lenoux à Laives a été édifiée en 1484 par Jean Geliot curé de Touches (Mercurey) pour être dédiée aux défunts de sa famille sous le vocable de « Notre-Dame de Confort » ou de « Bon Secours ». Elle était richement ornée de statues dont la plupart avaient déjà disparu quand Niepce la décrit dans les années 1870.

Trois fragments de statues ont justement été retrouvés dans la cour du Prieuré qui jouxte cette chapelle à l’est. Une opération conduite conjointement avec des membres de l’association Laives patrimoine a permis d’en retrouver un autre dans un tas de pierres qui allait être évacué (fig. 5).

GRAT 2023 fragments de statuesFig. 5 – Les quatre fragments de statues retrouvés dans la cour du Prieuré de Lenoux.
A – partie inférieure d’un personnage vêtu d’un manteau à larges plis,
B – buste féminin, C – tête féminine couronnée,
D – buste d’un homme vêtu d’un manteau.

Toutes les pierres sculptées sont façonnées aux dépens d’un calcaire à grain fin dont l’origine pourrait être locale. Le propriétaire du prieuré a fait don de ces blocs sculptés qui attendent maintenant d’être étudiés.

 

Plusieurs secteurs ont été parcourus pour la première fois.

Au Villars, les parcelles occupant une partie des lieux-dits derrière chez Michel, Champ Quechard, le Carrouge n’ont donné lieu qu’à l’enregistrement d’un faible bruit de fond néolithique alors qu’elles sont situées entre deux stations importantes, Champ-Villars et le Souchet.

À Mancey, le secteur des Longetilles et des Combes qui recèlent des nappes de silex naturels ne paraît pas avoir spécialement retenu l’attention des préhistoriques eu égard à la faible densité d’éclats débités rencontrée.

À Vers, aux Issards les prospections n’ont pas repéré de témoins anthropiques significatifs.

Des travaux ont fait l’objet de surveillance à Tournus, Chardonnay et Lugny. Dans cette dernière ville, rue de la Folie, les décaissements ont mis au jour des vestiges du Néolithique et de l’âge du Bronze.

 

Sondages sur un site relevant de l’Antiquité (GC)

Sur les hauteurs de Tournus, une campagne de sondages archéologiques a été réalisée sur un site antique durant l’été 2023 dans une parcelle forestière difficile d’accès. Elle vient dans la continuité d’une prospection-inventaire réalisée depuis 2021 sur les hauteurs du Tournugeois et qui a révélé la richesse archéologique de ces secteurs mal connus.

Pour ne pas attirer d’éventuelles personnes malveillantes, en particulier les utilisateurs illégaux de détecteurs de métaux, nous sommes contraints de ne pas donner d’indication sur sa localisation précise.

Le site antique avait été remarqué en 1995 par Jean Duriaud lors d’une coupe affouagère. Il avait alors réalisé un plan remarquablement juste des pierriers. Le site a été pillé la même année par un détectoriste local bien connu qui a laissé de nombreux stigmates sur le terrain (trous, pierres retournées etc.). La parcelle s’est ensuite couverte de buis, la rendant très difficilement pénétrable. En 2018, les buis ont été attaqués par la pyrale et depuis lors il est possible de circuler en sous-bois. Le 29 juin 2020, le GRAT a signé une convention avec l’IGN pour l’accès aux fichiers LIDAR commandés peu de temps auparavant par la DREAL Bourgogne-Franche-Comté. La lecture de ces fichiers de bonne qualité (mailles de 10*10 cm avec une précision en Z de 10 cm) a motivé de nouvelles investigations sur ce site et ses alentours. Les premières prospections ont débuté en janvier 2021 et les vérifications des données LIDAR sont toujours en cours (fig. 6).

GRAT 2023 document LIDAR fourni par la DREALFig. 6 – Extrait du document LIDAR fourni par la DREAL. Les structures antiques apparaissent en blanc.

Le site domine à la fois la vallée de la Saône et la vallée de la Grosne. Il se distingue par la présence de monticules pierreux de dimensions variables qui correspondent à des bâtiments effondrés s’articulant autour d’un large espace partiellement nivelé que l’on pourrait qualifier de cour. La topographie singulière, le plan éclaté des monticules pierreux rapidement identifiés comme des vestiges d’édifices antiques effondrés avaient intrigué les chercheurs, suggérant une vocation particulière du site. Les dimensions et la morphologie des monticules, l’isolement du site par rapport aux activités humaines, ainsi que la densité de la forêt de buis qui le recouvrait, laissaient présager une conservation notable des vestiges.

Des fragments de céramique prélevés en surface, à différents endroits du site, indiquent une occupation entre la fin du IIe et le milieu du IIIe siècle AD. En 2023, les sondages ont permis de documenter deux monticules pierreux. Ils semblent quant à eux fondés à la fin du IIIe siècle. Ils ont fonctionné jusqu’à la fin du IVe ou au début du Ve siècle AD (fig. 7).

GRAT 2023 plan des secteurs fouillésFig. 7 – Plan des secteurs fouillés avec restitution des murs mis au jour.

L’un des bâtiments est construit sur une terrasse aménagée et forme un quadrilatère dont le plus long côté mesure environ 12 m. Il a subi plusieurs réfections structurelles dont un agrandissement. Les murs sont conservés jusqu’à 120 cm en élévation. Ils étaient ornés d’enduits polychromes et de corniches en calcaire. Le monument a livré un spectre faunique singulier dont des centaines d’os de poules, des cochons de lait et un poisson. Cette faune est associée à des dizaines de petites monnaies dans une séquence stratigraphique développée sur 70 cm de hauteur.

L’autre bâtiment est de facture soignée avec des murs entièrement maçonnés, des sols en terrazzo, des placages en marbre et des enduits polychromes, y compris sur la façade extérieure. Il forme un quadrilatère d’environ 15 m de côté et est conservé sur environ 70 cm en élévation. Il a également livré des monnaies ainsi qu’un rare jeton de la déesse Isis.

À leur abandon, les monuments ont été spoliés de leurs tuiles de couverture et de leur parure ornementale (marbre, calcaire mouluré). Ils sont rapidement tombés en ruine et les monticules pierreux ont continué à être fréquentés jusqu’au Haut Moyen Âge.

Par la nature, la récurrence et la fréquence du mobilier déposé, le premier monument pourrait être interprété comme un temple. De par la nature de ses vestiges structurels, le second bâtiment semble avoir une fonction toute particulière.

De la fin de l’Antiquité jusqu’à nos jours, le site ne semble pas avoir été mis en culture et les pierres des monuments sondés n’ont pas fait l‘objet de récupération postérieurement à leur abandon. Le site, dans un état remarquable de conservation, offrirait un aperçu des croyances et des rituels pendant la période de transition vers le christianisme dans un contexte rural.

GRAT 2023 murs dans le bâtiment nordFig. 8 – Une vue des murs dégagés dans le bâtiment nord.

Par son état de conservation et une stratigraphie développée, le site offre une opportunité exceptionnelle de multiplier les observations sur les vestiges liés aux pratiques cultuelles, aux gestes rituels mais également de tenter de mesurer leur intensité et la fréquence d’utilisation du temple dans une période chronologique charnière. La fouille permet d’envisager la compréhension du sanctuaire autrement que par les uniques aspects architecturaux ou planimétriques. L’exploration du site invite à attribuer un sens aux différents espaces et équipements. Elle interroge aussi les gestes rituels qui encadraient la pratique religieuse construite par une communauté rurale autour de ses dieux. Les questionnements archéologiques abordent des aspects liés à l’histoire du sanctuaire, couvrant sa fondation, son abandon, mais aussi la définition du lieu de culte et ses activités religieuses (sacrifices, célébrations, et fréquentation). Elles permettent de se confronter au cadre interprétatif de l’histoire des religions et d’intégrer des recherches pluridisciplinaires.

Programme collectif de recherche « Saône-Rhône » (MR)

Depuis 2022, un programme de recherche dirigé par Jean-François Berger (laboratoire Environnement Ville Société, Lyon 2) vise à mieux comprendre l’impact progressif des sociétés humaines sur le fonctionnement des systèmes fluviaux dans les bassins versants de la Saône et du Rhône depuis le Néolithique[1]. Plusieurs secteurs sont pour cela étudiés afin de décrypter les archives sédimentaires qui ont pu enregistrer cet impact. Ce programme offre l’opportunité de poursuivre l’exploitation des nombreuses données stratigraphiques déjà acquises dans la région de Tournus et de les compléter, notamment par l’obtention de nouvelles datations par le radiocarbone. Deux secteurs sont actuellement en cours d’étude par les membres du GRAT.

Le comblement de la vallée de la Natouze

Cet affluent de la rive droite de la Saône constitue un terrain d’étude privilégié en raison de la faible surface de son bassin versant (environ 50 km²), plus sensible aux impacts anthropiques et de sa localisation au centre de la zone prospectée depuis près de 30 ans. En outre, le comblement de la vallée enregistre une phase d’alluvionnement carbonaté principalement représentée par des tufs oncolithiques d’origine biochimique et associée à des chenaux multiples comblés au cours de la première moitié du Subboréal (Néolithique récent et final, fig. 9, unité 3).

GRAT 2023 séquence de sondage à OzenayFig. 9 – La séquence analysée du sondage S8 à Ozenay, de bas en haut :
–   Unité 1 (ép. >20 cm) : cailloutis calcaire à matrice sablo-argileuse ;
–   Unité 2 (ép. ~55 cm) : limons argileux organiques à nombreuses racines ;
–   Unité 3 (ép. ~15 cm) : limon carbonaté blanchâtre à oncolithes ;
–   Unité 4 (ép. ~35 cm) : limon jaunâtre à oncolithes qui décroissent progressivement vers le sommet ;
–   Unité 5 (ép. ~55 cm) : limon brun à cailloux calcaires et à éléments antiques et médiévaux ;
–   Unité 6 (ép. ~20 cm) : horizon organique actuel.

Ce système est progressivement remplacé par des apports limoneux bruns (unités 4 et 5) vraisemblablement en grande partie issus de l’érosion des sols de versant, selon des contraintes anthropiques et/ou climatiques qu’il reste à préciser. Les travaux consistent dans un premier temps à poursuivre l’exploitation des sondages réalisés à la Grande Prairie à Ozenay en 2004. En 2023, douze profils géophysiques ont été acquis à l’aide d’un géoradar du Laboratoire d’Écologie des Hydro-systèmes Naturels et Anthropisés (LEHNA) à Lyon afin de préciser l’organisation interne de la plaine alluviale (fig. 10).

GRAT 2023 prospection géophysique au géoradarFig. 10. Prospection géophysique au géoradar
dans la plaine alluviale de la Natouze en aval d’Ozenay.

 

La séquence alluviale des Essards à Préty

La berge de la rive gauche de la Saône située au lieu-dit les Essards sur la commune de Préty fait l’objet de prospections régulières par le GRAT en raison de son recul progressif par érosion. Un lit de tessons posés à plat à 61 cm de profondeur sous la surface actuelle a récemment été découvert, il provient d’un même récipient en céramique grise qui apparaît vers la fin du XVe siècle. Plusieurs paléosols organiques y ont également été reconnus et datés (Rué 2019). Ce site constitue l’un des rares secteurs de la vallée de la Saône aval où l’on peut avoir accès à une coupe quasiment complète des alluvions accumulées depuis environ 10 000 ans. La végétalisation de la berge rend toutefois son accès de plus en plus difficile.

D’autres secteurs sont également investigués, comme le comblement d’un bras secondaire de la rive droite de la Saône sur la commune d’Uchizy par des chercheurs du LEHNA. A terme, ce programme de recherche devrait permettre de proposer un schéma cohérent d’évolution des milieux alluviaux au cours de l’Holocène, en complément des résultats déjà obtenus dans le paléochenal du Pré Pillon à Simandre (Argant et al. 2011).

 

[1] Références :
Argant J., Bravard J.-P., Bourguignon J.-P., Béal J.-C. (2011) – « Nouvelles données sur les changements paléoenvironnementaux de la plaine alluviale de la Saône depuis le Tardiglaciaire : palynologie, géomorphologie », Quaternaire, vol. 22/3, p. 235‑260, https://doi.org/10.4000/quaternaire.5984.
Rué M. (2019) – Le « chronomètre » de la Saône à l’épreuve du temps : la séquence holocène de la berge des Essards à Préty (Saône-et-Loire). In : 20 ans d’archéologie bénévole en Saône-et-Loire, publication du jubilé, Comité Départemental de la Recherche Archéologique de Saône-et-Loire, Montceau-les-Mines, p. 191-198, https://hal.science/hal-02398219.

 

ANIMATIONS

Animations scolaires

Tout au long de l’année scolaire, le GRAT a travaillé en partenariat avec l’INRAP, le Pays d’Art et d’Histoire entre Tournus et Cluny et la ville de Tournus dans le cadre d’un ambitieux projet pédagogique au profit de deux CM2 de l’école Raymond Dorey et intitulé : découverte de l’archéologie et du Patrimoine. Six temps forts répartis sur l’ensemble de l’année ont rythmé le déroulement de l’opération :

  • découverte d’un chantier archéologique (la villa de Fleurville),
  • sensibilisation au patrimoine local,
  • fouille d’horizons archéologiques reconstitués sur de vraies structures place des Casernes à Tournus,
  • traitement du mobilier,
  • étude du mobilier et expérimentations,
  • exposition rassemblant au musée de Tournus des panneaux INRAP et d’autres montrant le travail des enfants.

Le 23 juin, 2 classes de CE2 de Tournus ont été accueillies au Four-de- la-Baume à Brancion, grotte fouillée à l’initiative de Jean Martin : historique des fouilles, visite de la grotte, exercices sur l’utilisation d’outils en silex, reconnaissance de dents d’animaux préhistoriques trouvées sur les déblais et allumage du feu par percussion.

Animations tout public

Le 26 avril, nous avons organisé une sortie à Laives pour découvrir une partie du riche patrimoine de cette commune. Des membres de l’association Laives Patrimoine nous ont guidés dans l’église Saint-Martin, le colombier de Sermaisey (fig. 11), la chapelle de Lenoux, et la carrière Malatier.

GRAT 2023 colombier de SermaiseyFig. 11 – A l’intérieur du colombier de Sermaisey.

 

La thématique de l’eau a été choisie pour les conférences de 2023 :

  • Jacques Mattéo et Jean Duriaud sont intervenus à cinq reprises pour évoquer la maîtrise de l’eau et le thermalisme chez les Romains :  Bourbon Lancy (10 mai), Cuisery (13 mai), Tarare (24 juin), Tournus (11 septembre) et Sennecey-le-Grand (16 novembre).
  • Le 22 mai, Jean-Marie Blaising a présenté un exposé sur l’archéologie de sept millénaires d’érosion agricole.

Le 28 juin, nous avons reçu l’association APFOS (Le Frette, Ormes et Simandre) pour une visite de l’hôtel-dieu et des salles d’archéologie du musée Greuze qui sont maintenant fermées au public.

Le 30 juillet, une trentaine de personnes a suivi la visite commentée des sondages réalisés sur les constructions gallo-romaines découvertes sur les hauteurs du Tournugeois.

Pour les Journées du Patrimoine, nous avons une nouvelle fois proposé nos ateliers arcs et voûtes dans le cloître de l’abbaye Saint-Philibert le dimanche 16 septembre. Près de 300 personnes ont ainsi profité de ces jeux de construction permettant de voir d’un œil nouveau le travail des maçons du Moyen Âge.

 

RAPPORTS D’OPÉRATION

Duriaud J., Compagnon G., Rué M., 2023 – Rapport de prospection-inventaire 2022, SRA Bourgogne-Franche-Comté, GRAT, 144 pages

 

COMMUNICATIONS

Le 1er octobre, lors de la journée archéologique départementale organisée par le CDRA71 à Vergisson, le GRAT a présenté 4 communications :

  • Mathieu RUÉ : Comblements et occupations des fonds de vallée du Tournugeois dans le cadre du PCR Rhône-Saône
  • Jean-Marie BLAISING : Pluie et labours : archéologie de 7 000 ans d’érosion agricole
  • Jean DURIAUD : Nouvelles archéologiques du Tournugeois
  • Grégory COMPAGNON : Sondages sur des pierriers du Tournugeois

 

PUBLICATIONS

  • DURIAUD J., COMPAGNON G., 2023 – « Rapport d’activité 2022 du GRAT », Bulletin de la SAAST, tome CXXI, 2022, p. 115-126
  • DURIAUD J., HILBERT Y et FLOSS H.,2023 – « La station des Molards à Uchizy (Saône-et-Loire) et la question de la présence aurignacienne en Tournugeois », Hommes, terroir et territoire ; le Paléolithique en Bourgogne méridionale, H. FLOSS éd., 2022, p. 501 à 508
  • FLOSS H., DURIAUD J., HOYER C. et SEITZ R. – « Au Carron en Baratier et le Gravettien en val de Saône-Mâconnais », Hommes, terroir et territoire ; le Paléolithique en Bourgogne méridionale, H. FLOSS éd., 2022, p. 567 à 586
  • FLOSS H., MEUNIER., RUÉ M., et SEITZ R. – « Senozan-Les Liètes, un site remarquable dans la plaine de la Saône au nord de Mâcon et la question de la présence du Protomagdalénien en Bourgogne du Sud », Hommes, terroir et territoire ; le Paléolithique en Bourgogne méridionale, H. FLOSS éd., 2022, p. 587 à 606
  • FLOSS H., DURIAUD J., HOYER C., MEUNIER N., et SEITZ R., 2023 – « L’art mobilier paléolithique de Senozan », Hommes, terroir et territoire ; le Paléolithique en Bourgogne méridionale, H. FLOSS éd., 2022, p. 839 à 852
  • GAILLARD A. 2023 – « Le village laténien des Sept Fontaines à Tournus », Bulletin de la SAAST, tome CXXI, 2022, p. 101-114
  • HERKERT K., CAILHOL D., RUÉ M, Bernard MACIOSZCZYK B., DONGUY V. et FLOSS H., 2023 – « Le site de plein air paléolithique moyen et aurignacien de Germolles, En Roche (Saône-et-Loire) », Hommes, terroir et territoire ; le Paléolithique en Bourgogne méridionale, H. FLOSS éd., 2022, p. 443 à 458
  • RUÉ M., FERNANDES P., DURIAUD J. et VAISSIÉ, 2023 – « Les formations cénozoïques à silex crétacés des monts du Chalonnais et du Mâconnais », Hommes, terroir et territoire ; le Paléolithique en Bourgogne méridionale, H. FLOSS éd., 2022, p. 101 à 116