| Paléolithique supérieur | << -9 500 à -5 500 avant J.C. >> | Néolithique |
Vers 9 500 avant J.C., un brusque réchauffement du climat met fin à la dernière glaciation. La végétation réagit rapidement à l’augmentation des températures. Les forêts de pins remplacent les arbustes et herbacées des formations steppiques puis le noisetier domine avant de laisser place aux forêts de chênes et d’ormes. Le renouvellement de la flore voit en parallèle le remplacement des espèces animales acclimatées au froid par une faune tempérée où règnent le cerf et le sanglier. L’homme s’adapte à ce nouvel environnement. Il occupe les clairières naturelles ou le bord des cours d’eau. Il abandonne la sagaie pour l’arc dont il arme les flèches de minuscules silex géométriques, les microlithes.
De telles armatures microlithiques ont été retrouvées en grand nombre en rive gauche de la Saône et le long de la Seille. Des fouilles ont rencontré des horizons mésolithiques en place dans l’épaisseur des dunes de sable de Sermoyer. Les points hauts du lit majeur de la Saône ont été également occupés à Simandre ou Lacrost.
En rive droite, dans la plaine alluviale comme dans les collines du Tournugeois, les traces des Mésolithiques sont des plus discrètes. On connaît bien des témoins isolés et des séries réunissant quelques pièces caractéristiques de cette période mais seulement deux points, sur la commune de Farges, où le nombre d’éléments récoltés suggère la présence d’un habitat.
| microlithes (Simandre) – L. 1 cm | gisement des Charmes (Sermoyer) |
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Paléolithique | Méso lithique | Néo lithique | Age du Bronze | Age du Fer | Gallo-romain | Méro vingien |
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inférieur | moyen | supérieur | Hallstatt | Tène |
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